Foire aux questions

Notre conception d'emballage durable permet des choix factuels entre les designs d'emballage, elle comprend une approche en 4 étapes avec des mesures pour : 1. L’impact environnemental des matériaux 2. Les déchets alimentaires 3. L’acceptation du marché 4. Les coûts. Le nombre et le type de mesures que nous utilisons dépendront de la question commerciale posée. Une simple question sur le poids ou le contenu recyclé de certaines options d’emballage spécifiques nécessitera l'utilisation d'une seule mesure. En revanche, une évaluation globale et une comparaison de la totalité du produit et des systèmes d'emballage nécessiteront une approche fondée sur le cycle de vie et l'utilisation d'un large éventail de paramètres. Les paramètres que nous utilisons couramment sont : la réduction de la source, la recyclabilité, l'empreinte des matériaux et les déchets alimentaires (empreinte carbone, consommation d'eau douce, consommation d'énergie). Les matériaux préférés dans notre modèle sont les mono-matériaux, les plastiques recyclables non biodégradables (PET, PP et PE) et le carton ou la pâte bio-basée/renouvelable. Les plastiques biodégradables non recyclables (PLA, à base d'amidon) ne sont pas préférés car, à ce jour, ils sont facilement confondus par le consommateur avec les plastiques conventionnels et aboutissent en un mauvais flux de déchets, contaminant les flux de recyclage. Tout cela devrait être jeté avec des déchets non recyclables, et ce n'est donc pas une solution durable, car tout est immédiatement brûlé. Les matériaux d'emballage qui ont été fabriqués à partir de matériaux mélangés que les consommateurs ne séparent pas automatiquement ne sont pas non plus recommandés.

Oui ! L'empreinte (CO2 et consommation d'eau) des produits préemballés dépasse très souvent le gaspillage alimentaire dû aux pertes dans la chaîne d'approvisionnement et chez le détaillant pour les produits frais non emballés. Cela vaut non seulement pour les manches à concombres sur mesure (à moins qu'ils ne soient régionaux), mais aussi pour la plupart des produits frais. Il existe des exceptions, en particulier lorsque le rapport nourriture/emballage est faible, comme c'est le cas pour des produits comme les épinards, où le préemballage ne compense pas l'impact des pertes d'épinards non emballés. D'un simple point de vue de l'empreinte, ces produits sont mieux vendus en vrac, mais d'autres facteurs peuvent être considérés comme plus importants pour le public - tels que l'hygiène, la facilité de transport, le conditionnement en portions et l'image de marque – qui incitent les détaillants à vendre le produit préemballé.

Aucun emballage n'est totalement durable car la fabrication nécessite de l'énergie et crée des déchets. Mais les concepteurs peuvent rendre l'emballage plus durable en tenant compte des impacts environnementaux lors de la fabrication, de l'utilisation et de l'élimination tout en assurant une performance optimale dans la protection du produit. Le principal problème provient du suremballage, qui est coûteux pour les fabricants et ennuyeux pour les consommateurs. Cependant, une fonction première de l'emballage est d'éviter le gaspillage alimentaire dans la chaîne d'approvisionnement. Nous devons équilibrer sous et sur emballage. Le sous-emballage doit être évité pour prévenir le gaspillage alimentaire, mais le suremballage doit également être évité pour éviter les coûts et éviter toute confusion des consommateurs. Dès lors, une communication transparente et responsable avec les consommateurs est nécessaire pour parvenir à la conception optimale de l'emballage. Il s'agit de trouver le point de mire de l'innovation où les besoins des consommateurs, l'impact environnemental, les capacités techniques, et soutenu par une communication transparente et responsable au consommateur. Le choix du matériau dépend du produit, de la manière dont il sera stocké, de la façon dont il sera distribué - s'il sera chauffé, ou refroidi - comment il sera transporté, exposé dans les magasins, utilisé par les consommateurs et éliminé.

Le recyclage des matériaux est défini dans les normes européennes EN 13430 et EN 16848 (adaptées de la norme ISO 18604) comme le retraitement d'un matériau de produit usagé en un nouveau produit. Le plastique qui, après utilisation, peut être collecté, trié et retraité en de nouveaux produits est appelé recyclage mécanique. Une autre option est le recyclage chimique où les matériaux sont décomposés en monomères qui peuvent être utilisés à nouveau pour la production de polymères.

Un produit qui peut être décomposé par des micro-organismes (bactéries ou champignons) en eau, en gaz naturels comme le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4) et en biomasse. La biodégradabilité dépend fortement des conditions environnementales : température, présence de micro-organismes, présence d'oxygène et d'eau. La biodégradabilité et le taux de dégradation d'un produit en plastique biodégradable peuvent être différents dans le sol, sur le sol, dans un climat humide ou sec, dans les eaux de surface, dans les eaux marines ou dans des systèmes d'origine humaine comme le compostage domestique, le compostage industriel ou la digestion anaérobie.

Les matériaux compostables sont des matériaux qui se décomposent dans des conditions de compostage. Le compostage domestique crée des conditions avec des températures beaucoup plus basses et moins stables que le compostage industriel. Il n'existe pas de norme CEN pour les plastiques adaptés au compostage domestique, mais plusieurs pays ont élaboré et appliqué des normes nationales pour les essais et la certification des matériaux compostables domestiques. Les conditions de compostage industriel nécessitent une température élevée (55-60°C) combinée à une humidité relative élevée et à la présence d'oxygène, et elles sont en fait les plus optimales par rapport aux autres conditions de biodégradation quotidiennes : dans le sol, les eaux de surface et les eaux marines. La conformité à la norme EN13432 est considérée comme une bonne mesure pour le compostage industriel des matériaux d'emballage.